Pourquoi il faut cultiver le plus tôt possible les goûts de l’enfant
Les goûts ne sont pas innés, ils s’acquièrent au fil du temps : par la lecture, le sport, les rencontres…Cet article a pour but de montrer de quelles façons les goûts s’acquièrent et surtout pourquoi il faut les nourrir dès le plus jeune âge…
L’enfant sur son ordi, où est le problème ?
Une maman d’élève m’a expliqué une fois qu’elle était triste et anxieuse de voir son fils passer son temps sur l’ordinateur.
Elle disait qu’il était très bon sur ordi et qu’il allait sûrement travailler dans un domaine en rapport avec l’informatique mais qu’elle voulait qu’il ait plus que ça, elle voulait un fils cultivé…
Ah que c’est beau la culture !
Le problème c’est que la culture ça ne tombe pas du ciel, c’est toute une stratégie qu’il faut mettre en place sur plusieurs années. Et les parents doivent s’y mettre eux les premiers pour que cela fonctionne.
Imaginer un enfant lire un livre alors que le parent est constamment sur son téléphone, avouez que ça n’a pas de sens !
Alors oui, les enfants qui aiment lire réussissent mieux dans la vie, les études sur le sujet le montrent, mais attention toutefois à ne pas perdre le fil de votre rôle en tant que parent.
La culture, c’est inné ?
Ce qui est intéressant c’est qu’elle avait sûrement estimé que la culture était un truc qui allait tomber du ciel, ou quelque chose lié aux gènes ou à la chance.
Paradoxalement elle voulait connaître la recette de la culture (ce qui aurait donc dû la convaincre qu’elle n’est pas innée) mais elle avait l’air de penser à moitié que c’était inné car son fils n’en prenait pas le chemin…
Et pourtant le débat Inné/acquis est dépassé, les êtres humains sont des êtres de culture, l’inné existe en eux, dans leurs gênes, mais est résiduel en ce qui concerne la culture scolaire ou familiale.
« Alors, on fait quoi ? ». On continue de lire cet article…
Cultiver les goûts comme on cultive une plante
En fait, la culture surtout liée aux goûts que l’on cultive au quotidien : si l’enfant joue sur ordinateur ou sur sa PlayStation tous les jours, difficile d’attendre de lui qu’il aime la lecture ou qu’il trouve amusant d’aller au musée.
Cultiver ses goûts c’est comme manger du caviar : quand on n’en a jamais mangé, on trouve cela répugnant et c’est normal.
Le kebab a meilleur goût parce qu’on en mange régulièrement ou qu’on y est confronté dans notre quotidien (pensez aux nombreuses enseignes de Fast Food à Creil).
Cultiver les bons goûts c’est ce qui va amener l’enfant à avoir du désintérêt pour les “kebabs”, que ce soit pour les kebabs que l’on mange, ceux que l’on lit, ceux que l’on regarde, etc.
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